Bienvenue sur PAÏENS & FIERS

Soyez les bienvenus sur PAÏENS & FIERS qui, non content de se développer de manière non négligeable sur plusieurs réseaux sociaux (plu...

mardi 21 décembre 2021

La Tour de Yule

 Que la Lumière renaisse !

La Tour de Jul (Yule) est un chandelier de Noël caractéristique de la tradition païenne germano-nordique. Réalisé en terre cuite, en argile ou en céramique, il comprend quatre faces ajourées ornées de coeurs, de roues solaires et de symboles runiques. Ont y fait se consumer deux bougies, l'une à son sommet, et l'autre à l'intérieur. Les origines de cet objet rituel remontent au Haut Moyen-Âge, et son usage était encore courant dans les campagnes allemandes et scandinaves du XIXème siècle.

Hans Cany




lundi 20 décembre 2021

Yule : Rituel des trois bougies

 


Dans certaines régions d'Europe de tradition germano-nordique, le réveillon de Yule/Noël débute par un rituel des trois bougies, de couleurs distinctes, qui doivent être successivement allumées soit par le père de famille, soit par l'enfant ainé de la maison. On commence par allumer une bougie rouge, qui représente l'esprit des ancêtres, des morts qui nous ont précédés sur cette terre. Ensuite, une bougie bleue - ou blanche - symbolisant les parents ou amis absents, qui pour une raison ou l'autre ne peuvent pas être présents lors du réveillon. Et enfin, une bougie verte qui symbolise les enfants à naître. Ces trois bougies sont souvent disposées sur un support de bois représentant une barque solaire, ou sur une bûche, elle-même liée à la symbolique lumineuse et emblématique de la fête.

Hans Cany

Un Père Noël... pas très catholique

 


La figure mythique du Père Noël, si chère à l'imaginaire enfantin, est en réalité issue d'un subtil mélange entre deux personnages mythologiques : le dieu germano-nordique Wotan/Odin, et le Saint Nicolas chrétien, lui-même constituant une figure pourvoyeuse d'origine païenne. Il y a d'ailleurs plus ou moins confusion ou assimilation, chez les Anglo-Saxons, entre Saint Nicolas et le Père Noël, ce dernier étant souvent désigné sous le nom de Santa Claus (littéralement… Saint Nicolas !). On le comprendra donc sans peine : Saint Nicolas, et à travers lui le Père Noël,  ne sont autres que des travestissements de Wotan/Odin. Le premier étant né d'une initiative de récupération chrétienne, et le second étant une réinterprétation séculière de celui-ci.

Hans Cany

dimanche 19 décembre 2021

Noël : Pourquoi le 25 décembre ?

Comment se fait-il que l'Eglise chrétienne ait finalement fixé Noël au 25 décembre, et non au 21, date théorique du solstice d'hiver ? 

Explications :

"Comme chacun le sait, ou devrait le savoir, les Évangiles (qu’ils soient canoniques ou apocryphes) sont totalement muets sur la date de naissance de celui que ses contemporains appelaient Ieschoua ben Miriam, et que nous connaissons sous le nom de Jésus. Vers 245, Origène déclarera d’ailleurs « inconvenant » qu’on s’occupe d’une telle question. Ce n’est en fait qu’à partir du IIe ou du IIIe siècle que l’on se mit en devoir de fixer une date pour la naissance de Jésus. On produisit alors des affirmations totalement contradictoires. Le De Pascha Computus, longtemps attribué à Cyprien de Carthage, se prononça pour le 28 mars, tandis que les communautés chrétiennes d’Orient en tenaient pour le 6 janvier, date correspondant chez les Grecs à l’Épiphanie de Dionysos. En Occident, la date du 25 décembre s’est probablement imposée pour contrecarrer l’influence du culte de Mithra, dont on célébrait ce jour-là la renaissance annuelle, peu après les Saturnales romaines. C’était également le jour où, sous l’Empire, on commémorait la fête de Sol Invictus, le « Soleil invaincu ». La première mention latine du 25 décembre comme fête de la Nativité remonte à l’an 354, la célébration proprement dite semblant avoir été instituée sous Honorius, qui régna en Occident de 395 à 423. Noël ne deviendra toutefois une fête d’obligation qu’au concile d’Agde, en 506. Justinien, en 529, en fit un jour férié."

Alain de Benoist