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dimanche 4 février 2024

Ethique du néo-paganisme [par Pierre de la Crau]

  Le néo-paganisme est la seule vraie religion, au sens étymologique du terme (religare, relier, relier les hommes au sur-humain, au cosmique, comme dans le yoga) de la civilisation occidentale.

C'est une foi qui associe l'éthique élevée des anciens peuples indo-européens aux plus nobles idéaux de la société européenne, le dernier rempart qui nous protège des idéologies hostiles à notre culture. Pour les combattre, nous avons ce néo-paganisme, une foi qui est ressortie comme neuve des épreuves, mais qui reste solidement enracinée dans l'éthique du temps de nos ancêtres spirituels, les druides, les Germains, les Latins, les Grecs et tous les autres peuples de la Mer. C'est une Métaphysique et une Mystique occidentale faite par les Occidentaux et pour les Occidentaux, ou ceux qui sont de leur race d'esprit.

Cette religion, pour nous relier au Cosmos, est basée sur l'harmonie avec la Nature, notre Mère à tous, le respect de chaque race (quel que soit le nom qu'on lui donne) et de chaque culture (ethno-différentialisme). c'est une religion qui insiste sur le courage et la fierté, l'honnêteté et la loyauté, l'effort personnel et la coopération. Les néo-païens celtiques - ou autres - croient qu'une révolution spirituelle est nécessaire pour arrêter la décadence, cancer du monde européen d'aujourd'hui.

Un néo-païen n'est pas un réformiste. C'est un révolutionnaire spirituel !
Il ne doit pas chercher à reconstruire une religion épuisée mais à en construire une nouvelle, plus essentielle, plus dynamique. Être néo-païen signifie être membre d'une communauté unique, unie dans sa diversité. Une communauté d'hommes et de femmes unis par des idéaux communs et luttant pour un même but, la procréation d'une société dans laquelle la civilisation et la culture puissent croître et s'élever encore plus haut, toujours plus haut.

Le néo-paganisme n'est pas une foi pour toute l'humanité. Nous croyons profondément qu'une religion, pour être fonctionnelle, doit s'harmoniser avec les caractéristiques intellectuelles et culturelles des siens. Mais il s'agit d'une race spirituelle, d'une race de l'esprit, qui peut être indépendante de la couleur de la peau. Il y a des Indo-Européens de coeur. 

C'est pourquoi notre foi est conçue en règle générale comme la métaphysique et la Mystique de l'Occident, du Grand Occident et de personne d'autre. Nos principes sont sans détours, sans mystère défiant la logique.

Voici nos dix commandements :

1/ Chaque néo-païen doit être frère ou ami, au moins de tout autre néo-païen.
2/ Dis toujours la vérité sauf si ta vie est vraiment en danger.
3/ Si tu fais un serment ou une promesse tiens-les, quoi que ça puisse te coûter.
4/ Va en toute chose vers le plus grand, le plus fort et le plus beau.
5/ Essaie constamment de perfectionner les capacités de ton corps et surtout de ton esprit (intelligence et âme).
6/ Essaie dans toutes tes actions de renforcer la fraternité entre les frères.
7/ Vis en harmonie avec la nature et obéis à ses lois si tu ne peux pas les dépasser.
8/ Sois bien conscient de ton héritage, et transmets ses valeurs à tes enfants.
9/ Combats l'injustice sous toutes ses formes et quel que soit son déguisement.
10/ Respecte et tolère les dieux et les cultes les plus divers, mais n'oublie jamais que le polythéisme non vulgaire n'est jamais qu'un monothéisme multiforme et panthée.

On peut commenter de diverses façons ce texte, intéressant à plus d'un titre, du moins nous l'espérons pour nos lecteurs. Les peuples dont parle Morvan Lebesque dans son livre (Comment peut-on être breton ?) connaissaient la notion de faute contre l'éthique mais ignoraient celle de péché (violation de la Loi édictée par un Dieu unique et punissable dans l'au-delà après la mort, éternellement). Le sens éthique de ces "païens" était autrement plus exigeant que celui de nos chrétiens de gauche qui s'absolvent presqu'à l'avance de toute faute ou de toute responsabilité, comme "Saint Paul" qui déclarait "Je ne fais pas le Bien que je veux , et je fais le Mal que je ne veux pas". Autrement dit : c'est pas ma faute ! Facile à dire.

Les païens, eux, pouvaient être rongés toute leur vie par le remord en cas de faute grave contre l'éthique ou en cas de grave responsabilité dans une quelconque affaire. Le catholique, lui, va se confesser, la peur au ventre, se repent fermement, et sort absous de tout péché (prêt à recommencer !). Facile, un tel manque de responsabilité. Le sens des responsabilités, voilà ce qui différencie un païen d'un judéo-islamo-chrétien.

La religion catholique n'est sévère qu'en apparence. En fait, elle pardonne tout... pourvu qu'on fasse appel à ses prêtres. On voit tout de suite à qui peut profiter un tel système d'indulgence rendant indispensable la caste sacerdotale. Mais l'homme qui a une éthique vraiment exigeante ne doit pas pouvoir s'absoudre comme ça. Ce serait trop facile !

Pierre de la Crau (Druide Hésunertus /|\)
[Le Nouveau Testament païen, Cahiers de "La Bretagne réelle", printemps 1986]